mille plateaux

mémoire des lignes de fuite

la femme qui rit

Le court essai un peu énigmatique d’Isabelle Sorente, La femme qui rit. Le marché noir de la réalité (Descartes & Cie, 2007) rappelle que « la femme » n’existe pas ; mais, comme le souligne le (joli!) titre, que les femmes sont plus à même d’accepter, et de supporter, les mutations à venir pour l’humain : si l’intelligence humaine, [...]

étranges estampes

J’ai la mauvaise habitude d’aller voir les expositions à la dernière minute : il est donc aujourd’hui trop tard pour aller voir à la Fondation Cartier les installations de Tabaimo, de son vrai nom Ayako Tabata, née en 1975 à Hyogo. Les trois installations proposées (quatre autres sont présentées grâce à des vidéos) mettent en scène [...]

l’auteur est mort

Comme institution, l’auteur est mort : sa personne civile, passionnelle, biographique, a disparu ; dépossédée, elle n’exerce plus sur son œuvre la formidable paternité dont l’histoire littéraire, l’enseignement, l’opinion avaient à charge d’établir et de renouveler le récit : mais dans le texte, d’une certaine façon, je désire l’auteur : j’ai besoin de sa figure (qui n’est ni sa [...]

sa plus sournoise prison

Ce que l’on a, un jour, appelé fiction n’existe plus et nul ne peut aujourd’hui nier les effets subversifs de cette catégorie d’écrits trop longtemps portée aux nues. En donnant de Ia réalité des représentations illusoires, en la distordant pour prétendument révéler son sens caché ou en abusant de cette manie qu’est l’invention d’histoires, les [...]

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