qui pleurent comme des urnes
Allez, encore un petit passage de Flaubert, sur les lectures d’Emma, avec une autre métaphore étrange, celle des messieurs « qui pleurent comme des urnes » : Ce n’étaient qu’amours, amants, amantes, dames persécutées s’évanouissant dans des pavillons solitaires, postillons qu’on tue à tous les relais, chevaux qu’on crève à toutes les pages, forêts sombres, troubles du [...]
ligne brisée
L’écrivain doit parler depuis son nuage de signes propres, particules chauffées à blanc par un invisible soleil. Non pas mendier, négocier – mais imposer, cela serait-il avec les armes de la plus fine des courtoisies (voyez Proust), le jamais-ouï dont il est l’esclave. J’aime Proust pour son vice, qui est la langue, l’exceptionnelle faculté qui [...]
comme un chaudron fêlé
En surfant hier soir avec méfiance (1er avril oblige), j’ai pris conscience du fait que la méfiance envers le langage était souvent la règle en ligne (même le 2 avril), car tous les discours sur les informations non-validées d’internet y renforcent le soupçon qui pèse sur tout discours. En écho à ce constat, l’un des [...]
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