de continuelles interventions s'abstenir
Posted on | juillet 22, 2007 | Commentaires fermés
La vie, aussi vite que tu l’utilises, s’écoule, s’en va, longue seulement à qui sait errer, paresser. À la veille de sa mort, l’homme d’action et de travail s’aperçoit – trop tard – de la naturelle longueur de la vie, de celle qu’il lui eût été possible de connaître lui aussi, si seulement il avait su de continuelles interventions s’abstenir.
Henri Michaux, Poteaux d’angle (1981, Gallimard, Poésie, p.18)