engoncé avec mille autres
Sur les blogs encore, une réfexion que je me fait souvent, fort bien formulée par François Bon :
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Difficulté à comprendre l’engouement pour les blogs : une maquette tellement sommaire, le même graphisme pour tout le monde, et la partie vivante, celle du texte personnel, coincée en colonne du milieu. Ce n’est pas plus difficile de construire un site à sa façon, que paramétrer un blog tout fait, où vous êtes engoncés avec mille autres de même façon, par définition. L’art de la typographie, depuis Gutenberg et l’imprimerie de Claude Nourry à Lyon pour laquelle Rabelais a composé le Pantagruel, c’est de construire une occupation de la page en rapport au texte proposé, pour qu’il circule et soit lu. Le paramétrage graphique d’une page-écran, les contraintes encore très restrictives de polices, d’écartement des lignes, d’intensité du noir texte ou du blanc page (jamais à 100% ni l’un ni l’autre), comment le confier à des centrales de blogs, avec navigation chronologique comme seul découpage ?
« de 1035 à 1051 sur 10 000 : segments séparés d’une suite en construction » (tiers livre, le blog/journal) (j’attends avec impatience le reste des segments!)