le richard virenque du blog

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Son premier post (l’unique, pour l’heure) commence ainsi :

« À la demande générale, soit quatre personnes, je continue à vous communiquer mes pensées passionnantes, par l’intermédiaire de ce blog. La chronique « un mois » avec David Foenkinos se transforme en « une vie » avec David Foenkinos. Il vous faudra du souffle, et de l’aisance dans la souris, pour pouvoir assurer le rythme que je vais vous imposer. Mon but : être le Richard Virenque du blog. Tiens, à propos (art négligé de la digression en continuité), je l’ai rencontré l’année dernière au salon du livre où il dédicaçait son livre publié aux Editions Privat. J’avais le choix entre lui et Kundera, mais une rencontre avec Virenque, ça ne se refuse pas. Son livre repose dans ma bibliothèque tout contre Vialatte et Vian. (…) »

Joignant ma voix aux quatre personnes sus-dites, je souhaite longue vie (sans abus de substances illicites!) au blog de ce romancier souvent drôle et parfois profond, dont l’écriture jubilatoire s’entend à « inverser l’idiotie », pour rendre universel le (très) singulier.

David Foenkinos est né le 28 octobre 1974 à Paris. Il a publié cinq romans :
Inversion de l’idiotie. De l’influence de deux polonais (Gallimard, 2002)
Entre les oreilles (Gallimard, 2002)
Le Potentiel érotique de ma femme (Gallimard, 2004) Prix Roger-Nimier
En cas de bonheur (Flammarion, 2005)
Les coeurs autonomes (Grasset, 2006)
Il a également écrit pour le cinéma, le théâtre et la bande dessinée (trilogie Pourquoi tant d’amour avec Benjamin Reiss, EP Editions 21)

On peut lire en ligne :
– sa notice Wikipedia
– sa notice Grasset
un amusant entretien (@ la lettre)

Ce qui est dommage, c’est que son arrivée semble rendre son voisin de blog dans Livres hebdo, Christian Sauvage, tout mélancolique face à l’immensité de la blogosphère …