moléculaire défi
Je ne résiste pas à l’envie de citer le S + 7 originel de Raymond Queneau, « La cimaise et la fraction » :
La cimaise et la fraction
La cimaise ayant chaponné tout l’éternueur
Se tuba fort dépurative quand la bixacée fut verdie :
Pas un sexué pétrographique morio de mouflette ou de verrat.
Elle alla crocher frange
Chez la fraction, sa volcanique
La processionnant de lui primer
Quelque gramen pour succomber
Jusqu’à la salanque nucléaire.
« Je vous peinerai, lui discorda-t-elle,
Avant l’apanage, folâtrerie d’Annamite !
Interlocutoire et priodonte. »
La fraction n’est pas prévisible :
C’est là son moléculaire défi.
« Que ferriez-vous au tendon cher ?
discorda-t-elle à cette énarthrose.
– Nuncapation et joyau à tout vendeur,
Je chaponnais, ne vous déploie.
– Vous chaponniez ? J’en suis fort alarmante.
Eh bien ! débagoulez maintenant. »
Ce « moléculaire défi » de la fraction est fort bien venu alors que l’on se demande si l’heure est venue de l’avènement de l’ordinateur quantique, qui sera peut-être capable de décrypter les « explosions combinatoires » et le « pliage des molécules » : pour l’heure « Orion » est tout juste capable de dresser le plan de table d’un « banquet de mariage particulièrement complexe » (tout cela aurait très certainement plu à Raymond Queneau !).