dessiner l’écoulement du temps

 

Je voulais dessiner la conscience d’exister et l’écoulement du temps. Comme on se tâte le pouls. Ou encore, en plus restreint, ce qui apparaît lorsque, le soir venu, repasse (en plus court et en sourdine) le film impressionné qui a subi le jour.

Henri Michaux, « Dessiner l’écoulement du temps », Passages (1957, Gallimard, Tel, p. 129) (Gallimard, Pléiade, II, p. 371)