Un exemple de ces ricochets de blogs à blogs qui m'enchantent et que je ricoche ici à mon tour :

Je lis « bruit de fond et création : blogs et écrivain », un bel entretien donné par François Bon à Lucie Geffroy pour le Magazine littéraire ... et quelques jours plus tard je vois qu'il est cité (et donne lieu à des commentaires) chez Grapheus tis ... chez Hubert Guillaud ... chez Berlol ... et sans doute encore par beaucoup d'autres que je n'ai pas forcément lus.

Mais voici que je lis dans le dernier billet de Berlol :

« Ai beaucoup travaillé à l'ordinateur. Trop pour être long ce soir.
Juste assez pour écrire que tout cela m'étonne quand même, bientôt trois ans de JLR, l'équivalent de 2500 pages A4, et si peu de retour, si peu de discussion, pour tellement d'éparpillement de tous, et dans un mouvement centrifuge qui semble s'accélérer. Je ne demande ni des compliments ni des accords, surtout pas, en fait. Je n'ai pas à craindre que l'on intervienne ici dans le but de se montrer (comme les types qui se mettent derrière les présentateurs de télé dans la rue, comme ceux qui laissent des commentaires dans les blogs des gens célèbres) et je puis aspirer à quelque sincérité.
Vraiment, l'asymétrie me déçoit de mon prochain. »

et je me dis que les ricochets c'est joli mais ça éparpille et ça centrifuge ... et je n'ose laisser un commentaire pour faire des compliments (qu'il mérite) ni faire coucou derrière (je crains que la célébrité l'ait rattrappé)
... et je relis ce qu'écrit très justement François Bon :

« Pour ce qui est de l’écriture, l’ordinateur ne change rien à la difficulté, au harassement. »