ces lignes de fuite se poursuivent par là ...
blogs et internet
vendredi 8 janvier 2010
labyrinthe est mort
Par cgat le vendredi 8 janvier 2010, 03:39
Pierre-Auguste Renoir, Jean Renoir dessinant (1901)
Cinquante ans plus tard, le modèle se souvient des conditions précises dans lesquelles ce portrait a été fait : « J'avais exactement sept ans quand le portrait a été peint. Comme je ne pouvais pas aller à l'école parce que j'avais la grippe, mon père en profita pour me prendre comme modèle. Pour que je reste tranquille, il suggéra qu'on me donne un crayon et une feuille de papier ; il me convainquit de dessiner des animaux pendant que lui dessinait mon portrait » (Jean Renoir à John Roberts en 1952, lettre conservée au Virginia Museum of Fine Arts de Richmond).
Non, je ne suis pas entrée en hibernation (quoique...) ; mais j'ai entrepris de configurer sous spip un nouveau site dont je ne donne pas l'adresse car elle devrait changer et parce qu'il est encore complètement en chantier : je découvre (non sans peine) les joies des squelettes, boucles et autres noisettes du logiciel au polatouche, et cela prend du temps !
Je ne sais pas encore ce que ce site deviendra mais j'aimerais y reprendre certains des contenus de mes deux blogs successifs, (con)science(s) et lignes de fuite, et aussi de labyrinthe : vous avez sans doute remarqué que ce site cacochyme (11 ans, rendez-vous compte !) était en coma dépassé depuis quelque temps déjà. En essuyant une petite larme, je le déclare officiellement mort, mais il restera pour l'instant en ligne à l’état d’archive 1999-2009.
mardi 22 septembre 2009
rentrée mélancolique dans l'internet littéraire
Par cgat le mardi 22 septembre 2009, 02:18
::: Zazieweb, qui était là depuis une éternité - 13 ans ! - et m'avait donné envie de faire partie de l'internet littéraire naissant, ferme ses portes : Isabelle Aveline explique longuement pourquoi elle fait une pause, qu'on veut espérer temporaire. Qu'ajouter aux billets d'Olivier Ertzscheid, François Bon, Philippe De Jonckheere, ou Virgine Clayssen, sinon la remercier et lui demande de revenir très vite, sous cette forme ou une autre.
::: Apparus beaucoup plus récemment mais devenus des lectures presque quotidiennes pleine de surprises, d'humour et d'envies qui vont aussi beaucoup me manquer, deux blogs d'écrivains, Si tu vois ce que je veux dire de Sébastien Smirou et Les Idées heureuses de Didier da Silva, mettent aussi la clef sous la porte.
::: Une bonne nouvelle, tout de même, De tout sur rien, le blog de Daniel Bourrion, fait peau neuve en devenant Face Ecran ; et Terres est désormais ici.
mardi 4 août 2009
extension du domaine du rhizome
Par cgat le mardi 4 août 2009, 02:29
Rentrée très paresseuse de mes ballades à la pointe du Finistère (où les bruyères (dûment arrosées cette année) étaient d'une splendeur inusuelle) j'ai du mal à reprendre le rythme ...
Pas de billet ce soir encore, donc, mais une invitation à aller visiter le tumblelog de lignes de fuite.
Tumblr est un service de microblogging qui me permet de faire converger sur une même page ce qui diverge, les liens que je fais désormais suivre non plus ici mais là, c'est-à-dire ailleurs, sur twitter, facebook, friendfeed, etc.
Quelques autres tumblelogs à suivre :
::: Ptilonorhynque
::: les éclats de S.I.Lex
::: liminaire
::: liberlibri
::: etc.
mercredi 27 mai 2009
me suis offert un premier rang de perles
Par cgat le mercredi 27 mai 2009, 03:09
J'ai découvert ce soir (devinez grâce à qui ?) un nouveau joujou chronophage, Pearltrees, et me suis offert un premier rang de perles : plus le temps maintenant d'écrire un nouveau billet !
mercredi 13 mai 2009
le meilleur moyen de rendre le droit d’auteur impopulaire
Par cgat le mercredi 13 mai 2009, 01:39
Le projet de loi qui doit être voté aujourd’hui s’exposerait donc, s’il était adopté, à de nombreuses critiques : cumul de sanctions, suppression d’Internet et de la messagerie hors contrôle du juge, fichage des internautes, surveillance de et par les fournisseurs d’accès, sanction collective (la connexion Internet bénéficie le plus souvent à un foyer) en opposition avec le principe de la sanction d’un auteur identifié…
Le gouvernement français a choisi ainsi le meilleur moyen de rendre le droit d’auteur impopulaire, en France et en Europe.Ligue des Droits de l'Homme, 11 mai 2009
La loi Hadopi est probablement l'une des plus stupides qu'il ait été donné au Parlement d'adopter. (...)
Cette loi est le symptôme d'un aveuglement, d'une stupidité archaïque face à l'angoissante vitesse du changement qui s'est opéré depuis quelques dizaines d'années. Aller contre Internet de la sorte, avec le bâton, le casque et les ciseaux, c'est aller contre la jeunesse, l'avenir, l'enthousiasmante créativité qu'Internet a libérée. (...)
Cette loi non seulement ne protège pas les droits des créateurs, non seulement attente à la liberté sous de nombreux aspects, mais surtout agresse, voire insulte cette partie de la population qui - jeune peut-être - vit la mondialisation sans états d'âme, celle qui épouse le mouvement de l'histoire avec gaieté, curiosité, effronterie, qui utilise, crée, exploite, détourne l'outil du siècle.
La loi Hadopi a été adoptée à l’Assemblée par 296 voix pour et 233 voix contre ; elle sera présentée demain dès l’aube au Sénat et probablement votée.
Mais l'incompatibilité avec le droit communautaire ainsi que les autres questions demeurent ; et la résistance s’organise :
::: « Plan
de Résistance anti-Hadopi ABCDEFUCK » de Linux Manua
::: « Tutoriel :
rendre votre ordinateur HADOPI® - compatible » de Brave Patrie
::: ou, dernière option, s'en aller « hacker la
noosphère », comme le propose Boulet.
mardi 12 mai 2009
hadopire
Par cgat le mardi 12 mai 2009, 03:13
C'est aujourd'hui qu'est prévu le vote par l'Assemblée nationale de la loi « Création et Internet », surnommée Hadopi : petit bouquet de liens (avec plein d'autres liens à l'intérieur) :
::: Irène
Delse
::: S.I.Lex
:::
Martine Billard
::: les « Dixit
Hadopi » recueillis par Libération
::: Numerama
::: SVM
:::
PC INpact
::: La quadrature du net
:::
Génération Science-fiction
:::
Ce soir ou jamais (5 mai)
mercredi 6 mai 2009
quitter la toile ...!?
Par cgat le mercredi 6 mai 2009, 04:33
Internet est une poubelle, dit-il ... nous sommes tous des pirates, disent-ils ... et la photographie utilisée hier « frauduleusement » a été retirée à la demande de son auteur :
« Monsieur. Artiste - Auteur de photographie. J’attire votre attention sur l’utilisation frauduleuse de la photographie représentant Caroline Dubois, qui apparaît sur votre site « lignes de fuite » sans mention d’auteur et sans mon autorisation.
Cette photographie n’est pas libre de droit. En conséquence je vous demande de bien vouloir la retirée d’Internet. »
... il est des nuits de grande lassitude où l'on se demande s'il n'est pas temps de quitter la toile !?
lundi 4 mai 2009
post-scriptum
Par cgat le lundi 4 mai 2009, 23:55
Sébastien Smirou n'est pas content parce qu'il n'a pas assez de commentaires sur son blog Si tu vois ce que je veux dire, pourtant excellent, et il en est réduit à fabriquer de fausses nécros : rendez-lui visite !
mercredi 29 avril 2009
car l'avenir est notre métier
Par cgat le mercredi 29 avril 2009, 01:51
« Qui contrôlera le futur ?
Nous, le peuple de la science-fiction, auteurs, traducteurs, illustrateurs, critiques et chroniqueurs, essayistes, libraires, blogueurs, éditeurs et directeurs de collection, tenons à exprimer par ce texte notre opposition à la loi Création et Internet.
C'est un truisme de dire que la science-fiction se préoccupe de l'avenir et que nombre de ses acteurs ont dénoncé les dérives possibles, voire probables, des sociétés industrielles et technologiques ; le nom de George Orwell vient spontanément aux lèvres, mais aussi ceux de John Brunner, Norman Spinrad, Michel Jeury, J.-G. Ballard, Frederik Pohl & Cyril M. Kornbluth, et bien d'autres encore.
La science-fiction sait déceler les germes de ces dérives dans le présent, car c'est bien du présent que rayonnent les avenirs possibles, et c'est au présent que se décide chaque jour le monde de demain.
La méfiance face aux nouveaux développements technologiques et aux changements sociaux qui en résultent, la peur de l'avenir et le désir de contrôle d'une société obnubilée par un discours sécuritaire… tout cela a déjà été abordé par la science-fiction, et s'il est une chose dont elle a permis de prendre conscience, c'est que les technosciences et leurs développements sont la principale cause de changement dans nos sociétés modernes. De ces changements en cours ou en germe, nul ne peut prévoir les retombées mais on sait aussi qu'élever des barrières ou des murs n'amène qu'à les voir tomber un jour, de manière plus ou moins brutale. Aussi, plutôt qu'interdire, la sagesse, mais aussi le réalisme, devrait inciter à laisser libre cours à la liberté d'innover et de créer. Le futur qu'il nous faut inventer chaque jour ne doit pas être basé sur la peur, mais sur le partage et le respect.
La loi Création et Internet, rejetée le 9 avril dernier à l'Assemblée nationale, doit être de nouveau soumise à la fin du mois à la représentation nationale.
Cette loi, dont on nous affirme qu'elle défendra les droits des artistes et le droit d'auteur en général, nous apparaît surtout comme un cheval de Troie employé pour tenter d'établir un contrôle d'Internet, constituant par là même une menace pour la liberté d'expression dans notre pays.
Les artistes, les créateurs, tous ces acteurs de la culture sans qui ce mot serait vide de sens, se retrouvent instrumentalisés au profit d'une loi qui, rappelons-le, contient des mesures telles que le filtrage du Net, l'installation de mouchards sur les ordinateurs des particuliers, la suspension de l'abonnement à Internet sans intervention d'un juge et sur la base de relevés d'IP (dont le manque de fiabilité a depuis longtemps été démontré) effectués par des sociétés privées et l'extension de mesures prévues à l'origine pour les services de police luttant contre le terrorisme à l'échange non autorisé de fichiers entre particuliers.
Profondément attachés au droit d'auteur, qui représente l'unique ou la principale source de revenus pour nombre des travailleurs intellectuels précaires que nous comptons dans nos rangs, nous nous élevons contre ceux qui le brandissent à tout bout de champ pour justifier des mesures de toute façon techniquement inapplicables, certainement dangereuses, dont le potentiel d'atteinte aux libertés n'est que trop évident aux yeux de ceux qui, comme nous, pratiquent quotidiennement dans le cadre de leur travail l'expérience de pensée scientifique, politique et sociale qui est au cœur de la science-fiction.
Également conscients de l'intérêt et de la valeur des communautés créatives, nous nous élevons aussi contre les dangers que cette loi fait peser sur le monde de la culture diffusée et partagée sous licence libre, qui constitue une richesse accessible à tous.
Internet n'est pas le chaos, mais une œuvre collective, où aucun acteur ne peut exiger une position privilégiée, et c'est une aberration de légiférer sur des pratiques nées de la technologie du XXIe siècle en se basant sur des schémas issus du XIXe siècle, songez-y.
Car l'avenir est notre métier. »
Puisque le projet de loi Hadopi ou « Création et Internet », rejeté le 9 avril dernier par l'Assemblée nationale, doit être de nouveau soumis aujourd'hui à l'Assemblée nationale, je cite ici intégralement, pour ceux qui ne l'auraient pas encore lu, cet appel des auteurs, éditeurs, illustrateurs et autres acteurs du monde de la SF, publié le 25 avril dernier sur l'excellent blog Génération Science-Fiction, et auquel je souscrit entièrement.
post-scriptum : lire aussi un entretien de Roland C. Wagner avec Erwan Cario pour Libération (29 avril 2009)
samedi 25 avril 2009
il y a un vertige taxonomique
Par cgat le samedi 25 avril 2009, 02:01
N) Questions
Penser/classer
Que signifie la barre de fraction ?
Que me demande-t-on, au juste ? Si je pense avant de classer ? Si je classe avant de penser ? Comment je classe ce que je pense ? Comment je pense quand je veux classer ?S) Exercices de vocabulaire
Comment pourrait-on classer les verbes qui suivent : cataloguer, classer, classifier, découper, énumérer, grouper, hiérarchiser, lister, numéroter, ordonnancer, ordonner, ranger, regrouper, répartir ?
Ils sont ici rangés dans l'ordre alphabétique.
Ces verbes ne peuvent pas tous être synonymes ; pourquoi aurait-on besoin de quatorze mots pour décrire une même action ? Donc ils sont différents. Mais comment les différencier tous ? Certains s'opposent d'eux-mêmes, tout en faisant référence à une préoccupation identique, par exemple, découper, qui évoque l'idée d'un ensemble à répartir en éléments distincts, et regrouper, qui évoque l'idée d'éléments distincts à rassembler dans un ensemble.
D'autres en suggèrent de nouveaux (par exemple : subdiviser, distribuer, discriminer, caractériser, marquer, définir, distinguer, opposer, etc. ), nous renvoyant à ce balbutiement initial où s'énonce péniblement ce que nous pouvons nommer le lisible (ce que notre activité mentale peut lire, appréhender, comprendre). (p. 154-155)C) Les classifications
Il y a un vertige taxonomique. Je l'éprouve chaque fois que mes yeux tombent sur un indice de la Classification Décimale Universelle (C.D.U.). Par quelles successions de miracles en est-on venu, pratiquement dans le monde entier, à convenir que :
668.184.2.099
désignerait la finition du savon de toilette et
629.1.018-465
les avertisseurs pour véhicules sanitaires, cependant que :
621.3.027.23
621.436:382
616.24-002.5-084
796.54
913.15
désignaient respectivement : les tensions ne dépassant pas 50 volts, le commerce extérieur des moteurs Diesel, la prophylaxie de la tuberculose, le camping et la géographie ancienne de la Chine et du Japon !O) Les hiérarchies
Il y a les sous-vêtements, les vêtements et les survêtements, cela sans idée de hiérarchie. Mais s'il y a des chefs et des sous-chefs, des sous-fifres et des sous-ordres, il n'y a pratiquement jamais de sur-chefs ou superchefs ; le seul exemple que j'ai repéré est « surintendant », qui est une appellation ancienne ; d'une manière plus significative encore, il y a dans le corps préfectoral des sous-préfets, au-dessus des sous-préfets des préfets, et au-dessus des préfets, non pas des sur-préfets ou des super-préfets mais, qualifiés d'un acronyme barbare apparemment choisi pour signaler qu'il s'agit de grosses légumes, des « IGAMES ».
Parfois même le sous-fifre persiste même après que le fifre a changé de nom ; dans le corps des bibliothécaires, il n'y a précisément plus de bibliothécaires ; on les appelle conservateurs et on les classe en classes ou en chef (conservateur de deuxième classe, de première classe, de classe exceptionnelle, conservateur en chef) ; par contre, dans les bas étages, on continue d'employer des sous-bibliothécaires. (p. 162-163)Georges Perec, Penser/Classer (1982) (Hachette, Textes du XXe siècle, 1985)
Encore un peu de Perec, pour le plaisir et car les bibliothécaires qui me lisent apprécieront sûrement (... et les autres aussi) !
Et puisque tiers livre m'a fait rougir ce matin, je recommande à mon tour quelques jardins paysagers en forme d'univers Netvibes : 130 blogs littérature & Internet, Liminaire, Les Flux Litor, La Bibliosphère du Bibliobsédé, les liens de Blandine Longre, et quelques autres listés là (liste à compléter, bien entendu).
vendredi 24 avril 2009
cet ordre est déjà caduc
Par cgat le vendredi 24 avril 2009, 03:31
Mon problème, avec les classements, c'est qu'ils ne durent pas ; à peine ai-je fini de mettre de l'ordre que cet ordre est déjà caduc.
Comme tout le monde, je suppose, je suis pris parfois de frénésie de rangement ; l'abondance des choses à ranger, la quasi-impossibilité de les distribuer selon des critères vraiment satisfaisants font que je n'en viens jamais à bout, que je m'arrête à des rangements provisoires et flous, à peine plus efficaces que l'anarchie initiale.
Le résultat de tout cela aboutit à des catégories vraiment étranges ; par exemple, une chemise pleine de papiers divers et sur laquelle est écrit « A CLASSER » ; ou bien un tiroir étiqueté « URGENT 1 » et ne contenant rien (dans le tiroir « URGENT 2 » il y a quelques vieilles photographies, dans le tiroir « URGENT 3 » des cahiers neufs).
Bref, je me débrouille.Georges Perec, Penser/Classer (1982) (Hachette, Textes du XXe siècle, 1985, p. 163-164)
Cette citation tutélaire pour évoquer ma perplexité quant au classement le plus approprié pour les flux rss, maintenant nombreux, que j'ai accumulés dans mon « univers » netvibes : le retour (partiel) au rassurant mais frustrant ordre alphabétique ne me satisfait que modérément, et je continue d'utiliser en parallèle le blogroll dynamique créé à partir d'un autre agrégateur google reader.
De plus, non contente de passer énormément de temps sur facebook, je me suis décidée (après quelques simagrées, comme quand je dois me décider à aller me baigner et que les vagues ne sont pas au moins à 28 degrés) à m'inscrire également sur twitter : et me voici gazouillant de concert et découvrant de jolis mots québécois comme « tabarouette » ... et surtout plein de nouveaux sites et blogs à ajouter dans mes agrégateurs ! misère !
dimanche 19 avril 2009
à la sainte emma
Par cgat le dimanche 19 avril 2009, 18:11
::: prenez l'Hirondelle d'Yonville : une visite s'impose
vendredi 10 avril 2009
car c’est un nombre d’homme
Par cgat le vendredi 10 avril 2009, 01:56
C’est ici la sagesse. Celui qui a de l’intelligence calcule le nombre du Chevillard. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est huit cent sept. (librement adapté de l'Apocalypse, 13-18)
J'ai eu aujourd'hui droit à tout un triptyque de 807 :
192. Stó dvádévetdeset (slovène)
193. หนึ่งร้อยเก้าสิบสาม (thaï)
194. O sută nouăzeci şi patru (roumain)
807 est divisible par trois (car 8 et 7 font 15) et donne 269 : au 269ème jour la création eût été achevée, si Franck Garot n'avait pas commencé par former des diptyques !
::: et puis tout de même, en parlant de nombres, merci aux 21 députés qui hier ont voté contre : hapudopi ?
mercredi 8 avril 2009
mille et une lignes de fuite
Par cgat le mercredi 8 avril 2009, 02:31
Ce billet est le mille et unième publié sur ce blog, le plus souvent aux petites heures des nuits, en un peu plus de trois ans.
::: partant de ce fait à la recherche des Mille et une nuits en ligne, je m'aperçois que la traduction en français « des familles », celle de Galland, est la seule disponible, que ce soit dans Gallica 2 ou dans Google Books : voila qui aurait plu à Maman et me permet de citer Proust !
Comme jadis à Combray quand elle me donnait des livres pour ma fête, c'est en cachette, pour me faire une surprise, que ma mère me fit venir à la fois Les Mille et Une Nuits de Galland et Les Mille et Une Nuits de Mardrus. Mais après avoir jeté un coup d'œil sur les deux traductions, ma mère aurait bien voulu que je m'en tinsse à celle de Galland, tout en craignant de m'influencer à cause du respect qu'elle avait de la liberté intellectuelle, de la peur d'intervenir maladroitement dans la vie de ma pensée, et du sentiment qu'étant une femme, d'une part elle manquait, croyait-elle, de la compétence littéraire qu'il fallait, d'autre part elle ne devait pas juger d'après ce qui la choquait les lectures d'un jeune homme.
Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe, À la recherche du temps perdu (Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, tome 3, p. 230)
mardi 7 avril 2009
encore un peu d'auto-promotion
Par cgat le mardi 7 avril 2009, 01:14
::: à lire, et commenter si le cœur vous en dit, sur le blog de la BnF : « Du journal intime au blog »
des échos en post-scriptum :
:::
« Archivage de l'éphémère », un beau billet de Fuligineuse
::: « Conserver
», par Valclair
vendredi 3 avril 2009
l'information est par nature gratuite
Par cgat le vendredi 3 avril 2009, 01:47
Jacques Attali, le 27 mars 2009
::: la loi « stupide, inapplicable et liberticide » a été adoptée tout à l'heure par une quinzaine de députés après des débats ... édifiants !
jeudi 2 avril 2009
mes trois poissons technos préférés
Par cgat le jeudi 2 avril 2009, 02:22
::: « Brain
Search » pour Google : pas forcément inutile ...
::: « Navigation
faciale » pour Opera
::: et « Mix_0_matoze »
pour le Nabaztag : trop mignon !
mercredi 1 avril 2009
découvrir des blogs d'écrivains
Par cgat le mercredi 1 avril 2009, 00:39
Ceci n'est pas un poisson d'avril !.. une fois n'est pas coutume, je fais une passerelle vers une partie de mon activité professionnelle pour vous inviter à lire et à réagir au billet « Découvrir des blogs d’écrivains » que j'ai publié aujourd'hui dans le blog de la BnF.
N'hésitez pas à laisser des commentaires : cela fera plaisir à mes collègues et évitera au commentaire du facétieux François (qui m'embarrasse beaucoup, car on va croire que je lui ai demandé de me faire de la pub) de rester tout seul en ligne. Profitez en pour découvrir le reste du blog Lecteurs et les autres blogs de la BnF.
Que ceux qui ne sont pas cités dans ce billet ne m'en veuillent pas : il fallait faire court et je ne pouvais pas recopier tout mon agrégateur ! Dans le parcours guidé et surtout dans les Archives de l'Internet, il y a de très très nombreux autres sites et blogs littéraires. Dans la mesure où il s'agit d'un dépôt légal, et il faut venir sur place pour consulter ces archives, mais je peux servir de guide à ceux qui passeraient par là et auraient envie de jeter un œil.
lundi 30 mars 2009
100 000 blogs ... et moi et moi et moi ?
Par cgat le lundi 30 mars 2009, 01:53
::: « Wikio : 100 000 blogs » par Jean Véronis, 27 mars 2009
::: « Blogs qui te paraissent merdiques » par Berlol, 24 mars 2009
::: « Les blogs « extimes » : analyse sociologique de l’interactivité des blogs », par Sébastien Rouquette (tic&société, décembre 2008)
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