orages à venir
Par cgat le samedi 15 septembre 2007, 00:24 - édition - Lien permanent
Un dernier (il ne faut point abuser des belles choses) mont Fuji, au pied duquel l’averse se déchaîne ... comme métaphore des orages à venir dans le milieu littéraire.
Les premières sélections des principaux prix de l’automne ont en effet été rendues publiques : le Goncourt et le Renaudot seront décernés le 5 novembre ; le Femina et le Médicis, le 12 novembre ; voir encore le prix Wepler-Fondation la Poste, attribué le 12 novembre.
Il y a de bonnes surprises, par exemple la présence d'Olivia Rosenthal (un très beau livre, que je suis en train de lire) dans la sélection du Goncourt.
À signaler aussi ... même s'il s'auto-proclame sans rire « premier portail communautaire sur l’actualité des livres » !?.. la création du « site littéraire du NouvelObs » : BibliObs
Commentaires
décidément le livre d'Olivia Rosenthal est en mains. Mais j'en ai un peu peur, pas assez solide moi
il ne faut pas avoir peur, brigetoun : je ne suis pas très solide non plus, et, inconditionnelle des livres d'Olivia Rosenthal depuis longtemps, ce sujet ne me faisait pas très envie - - mais la manière dont elle le traite, en mobilisant toutes les ressources de la langue, lui permet, tout en parlant de(puis) cette peur, de la dépasser et de ne pas s'y engluer
Et tant qu'on affronte notre propre peur, c'est que la maladie de A. n'est pas encore trop avancée...
il y a aussi que la maladie, son effet d'absence, n'est que le prisme optique dans son bouquin, un peu comme le "Syndrome de Gramsci" de Bernard Noël pas si loin : interrogation sur la mémoire et la langue, le proche et le loin - moi aussi, pour raisons familiales et personnelles, ce livre me faisait peur - mais une fois ouverte la question, on est justement dans cette peur même, et pas un livre "sur"... le statut fiction/réel y est vraiment étrange, comme si la frontière tremblait et qu'on passait sans cesse d'un côté l'autre
bon, à surmonter donc
En attendant, je suis parti travailler ce matin (et oui il faut aussi travailler le dimanche si l'on veut atteindre les trois pour cent de croissance- et en cravate s'il vous plait) avec ce seul post à me mettre sous la dent et c'était dur car je devais faire visiter mon lieu de travail et ça m'a donné peur d'avoir des trous de mémoire. Bon tout s'est bien passé, mais que cela ne se reproduise plus...
désolée cairo !... mais il va falloir faire quelque chose pour remédier à ton addiction (certes flatteuse!) à mes billets, car cela va se reproduire
j'ai en effet décidé de mettre ma conduite bloguistique en adéquation avec mes convictions politiques et de renoncer aux cadences infernales à moi-même par moi même imposées
mais dis-moi, est-ce que notre lieu de travail (et ta cravate) ont rencontré autant de succès auprès du public que celui (et celle) de monsieur "travaillez plus" ?
non car monsieur "travaillez plus" travaillait quant à lui et serrait les pognes (sans cravate) dans son palais, sans doute pour soigner les ecrouelles pour suivre les monarchies qui ont depuis longtemps réglé la question du statut des femmes de sauveurs suprêmes.Six heure d'attente Faubourg Saint Honoré hier.