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Le très attendu Kindle d’Amazon, présenté hier, est moins tentant que le prototype d’Epson Seiko avec son look un peu vieillot de minitel écrasé. Néanmoins, je commence à avoir envie de l'essayer, lui ou l'un de ses concurrents, encore peu nombreux en France (Cybook, Sony, Irex, Walkbook, etc.)

Mais plus encore que les autres liseuses, il met en évidence ce qui me retient de me jeter sur ces nouveaux joujoux, au-delà même des DRM et autres protections frileuses (et très probablement inutiles) qui vont très probablement rendre les livres numériques assez pénibles à utiliser : le Kindle fonctionne comme un téléphone et peut se connecter à internet de n'importe où même sans accès wifi à proximité, super ! … mais il est bridé ! et je ne peut me connecter qu'à Amazon (et Wikipedia, tout de même). Moralité : si j’ai envie de lire des livres et de surfer sur mes blogs préférés, il faudra que j’emporte deux appareils (et leur lot de chargeurs, etc.) : énervant !

Revue de blogs :
- « Le Kindle enfin là ! »
- Hubert Guillaud, « Kindle : ce qui change ! »
- Francis Pisani, « Nous y sommes presque »
- Jean-Christophe Courte, « Le grosPod chez Amazon, un Kindle sans surprise »
- Lorenzo Soccavo, « Amazon pourrait-il casser l’espoir d’un Livre 2.0 »
à compléter par un billet de fond de François Bon, « Je n’ai pas envie du livre numérique »
et une bonne idée d'Hubert Guillaud, « S'abonner à son éditeur »

post-scriptum : Virginie Clayssen s'interroge sur le nom du joujou