Crab fuit dans tous les sens. Il se dérobe devant. Il s’éclipse par derrière. Il se rue hors. Il décline l’offre. Il évite le sujet. Il noie le poisson. Il passe son tour. Il s’absente un moment. Il prend congé. Il change de trottoir. Il cherche refuge. Il scie la branche sur laquelle il est assis pour se faire un cercueil de belles planches.

Éric Chevillard, La Nébuleuse du crabe (Minuit, 1993, p. 64)