Copier, c'est ne rien faire, c'est être les livres qu'on copie, c'est être dans cette infinie distension du langage qui se dédouble, c'est être le pli du langage sur lui-même, c'est être cette existence invisible qui transforme la parole passagère dans l'infini de la rumeur.

Michel Foucault, « La Bibliothèque fantastique », Travail de Flaubert (Seuil, « Points », p. 106)