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De Giorgio De Chirico, je connaissais surtout, comme tout le monde, la première période métaphysique, exaltée par les surréalistes, et dont j'aime assez les « dépaysages » (Cocteau) et les perspectives chaotiques aux ombres déportées et aux points de fuite multiples ; beaucoup moins les périodes suivantes, les très ... mystérieux « Bains mystérieux », les copies de maîtres anciens et les « replay » dignes des meilleurs faussaires.

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Mais ce sont, comme souvent, surtout les autoportraits qui m'ont arrêtée (les yeux peints des peintres m'attirent toujours) : dans certains, Giorgio De Chirico se peint à la manière de peintres anciens (un peu comme aujourd'hui Cindy Sherman se photographie) ; dans l'autoportrait de 1924 ci-dessus, on croit même reconnaître un « pastiche par anticipation » d'Enki Bilal ; très émouvants aussi le retrait derrière l'image maternelle, ou les nus acceptant de vieillir.

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