tsunami
Par cgat le samedi 24 mars 2007, 00:28 - blogs et internet - Lien permanent
::: « Quand internet change tous les métiers du livre », une table ronde organisée cet après-midi au Salon du livre par Livres Hebdo : Fabrice Piault (rédacteur en chef adjoint) interroge un écrivain (Alain Mabanckou), deux éditeurs (Catherine Lucet et Claude de Saint-Vincent), un libraire (Denis Mollat) et un bibliothécaire (Louis Klee) : tous parlent fort bien, quoique brièvement, de l'apport immense d'internet dans leur activité, tout en apportant des nuances et en formulant des interrogations sur l'avenir ... puis, très vite, une question fuse dans la salle : vous nous décrivez des « vaguelettes », mais internet n’est-il pas plutôt le « tsunami » qui va engloutir libraires et éditeurs et tuer le livre ?
::: dans son numéro de cette semaine (682) (et en pdf sur le site), « LivresHebdo explore le Net et Second Life ».
::: et puis tout de même, découvrir le portail (béta) d’Europeana, présenté aujourd’hui au Salon.
Commentaires
Pourquoi est-ce si difficile à comprendre que les deux médias, DIFFERENTS, puissent coexister ? La télévision n'a pas tué la radio que je sache...
en effet !
j'ai lu avec beaucoup d'intérêt vos deux billets sur le colloque consacré à François Bon : votre description de l'auteur se recroquevillant sous les commentaires est amusante et sans doute en partie fondée ... et il est très rafraichissant de voir un colloque universitaire (activité pénible s'il en est de mon point de vue) à travers le point de vue du néophyte
Mais l'ampoule a tué la bougie. Et l'automobile, le fiacre. Et la montre, le cadran solaire. Et la grande surface, le chapelier. Bref, il y a plein d'exemples de ceci-tuera-cela. Il est donc tout à fait possible que l'internet tue l'édition — et ce principalement parce que l'édition n'a pas voulu participer, il y a plus de 10 ans, à l'apparition et l'évolution de l'internet (ou si tardivement — aujourd'hui, en fait — que tous les modèles économiques se sont faits sans elle).
Encore une fois, ce n'est pas mon souhait. Et ce n'est pas non plus la prévision d'une fatalité.
C'est juste qu'on ne sait pas comment ça va se passer. Alors n'essayons pas de faire comme si et travaillons à sensibiliser ceux qui peuvent (encore) faire quelque chose.