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Depuis le 6 mai il pleut et il fait froid à Paris : à défaut de partir jogguer à Brégançon, on peut visiter l'exposition « The air is on fire » consacrée par la Fondation Cartier au David Lynch peintre et plasticien, qui, si elle ne remonte pas franchement le moral, stimule les neurones.
De nombreux croquis et aquarelles proposés au sous-sol sont très intéressants ; m'a également accrochée la série de peintures-collages (à la Rauschenberg) consacrée à la « perte de l'innocence » d'un certain Bob, par exemple celles intitulées « Bob Meets the Redman » (2000) et « Bob Finds Himself in a World for which He Has No Understanding » (2000) - ce dernier titre résonnant comme un résumé programmatique de l'œuvre cinématographique de Lynch.
Sur le site de la Fondation Cartier, on trouve une visite virtuelle de l'exposition présentée par le cinéaste qui donne une assez bonne vision d'ensemble. On peut aussi lire en ligne des articles plus complets ici, ou .