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Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront.

La sagesse est de ne pas s’agglomérer, mais, dans la création et dans la nature communes, de trouver notre nombre, notre réciprocité, nos différences, notre passage, notre vérité, et ce peu de désespoir qui en est l’aiguillon et le mouvant brouillard.

On ne se bâtit multiformément que sur l’erreur. C’est ce qui nous permet de nous supposer, à chaque renouveau, heureux.

René Char, « Rougeur des matinaux », Les matinaux (Œuvres complètes, Gallimard, Pléiade, 1983, p. 329, 330 et 334)

Un billet, aujourd'hui même, de Ronald Klapka me permet de suivre le fil « René Char » sur remue.net, et de m'apercevoir que Françoise Dastur y avait, il y a presque un an, posté un beau texte intitulé « René Char & Georges de La Tour : ‘l’intelligence avec l’ange’ », et aussi qu’on peut y lire un autre très beau texte de Char, « Page d'ascendants pour l'an 1964 » (« Grands astreignants », Recherche de la base et du sommet, Œuvres complètes, Gallimard, Pléiade, 1983, p. 711-712).

Par rebond, sur remue.net encore, Sereine Berlottier et Sébastien Rongier racontent en contrepoint Avignon, en lignes obliques et visions brèves. Une autre vision, et de belles photos aussi, sur le blog de brigetoun, pas si « paumée » qu'elle veut bien le dire (en créant ce lien vers chez elle, je vois qu'elle vient d'en créer un vers chez moi, mais je persiste!)