favori pour le goncourt
Par cgat le lundi 24 septembre 2007, 00:48 - blogs et internet - Lien permanent
Certaine rumeur me donne favori pour le Goncourt. Certes, Sans l’orang-outan ne figure pas sur la liste des livres sélectionnés. Mais il s’agirait d’une ruse, d’une carte secrète que les jurés gardent dans leur manche afin de déjouer les pronostics et créer l’événement. On me l’a assuré : c’est chose faite.
Éric Chevillard (24 septembre 2007)
lignes de fuite vote pour !
::: découvert grâce à François Bon et à suivre de près, L’autofictif, le blog nouveau-né d'Éric Chevillard (avec en prime la surprise de trouver lignes de fuite dans son blogroll : j’en sautille de joie !)
::: pour prolonger les billets précédents, un entretien audio en ligne d’Éric Reinhardt avec Nicky Depasse (Lire est un plaisir),
::: Temps zéro. Revue d’étude des écritures contemporaines, dirigée par René Audet, met en ligne un premier numéro très prometteur, « Raconter le quotidien aujourd’hui » (merci cairo!)
Commentaires
Nous sommes peut être les zéros de ce temps Zéro. Dans le même ordre d'idées un haiku entendu à la radio, et qui n'est pas sans rapports avec l'antérieur futur prix Goncourt de tes rêves
"La carpe / ne doit rien à Noé"
très joli le haïku ! quant au zéro c'est un nombre très intéressant, trouvé-je ... mais j'avais plutôt vu dans le nom de la revue une référence à Calvino
certainement plus difficile pour moi qui n'en ait aucune habitude de pénétrer ce genre de texte, mais je crois avoir fait un peu mon miel avec les articles de Sheringham et de René Audet. Les années qui me manquent sont irrécupérables
en effet, c'est Calvino qui transpire à travers ce titre... il y a une explication du titre sur le site: hommage certes, mais surtout point de référence mobile (comme en sciences). merci de signaler l'existence de la revue!
Aphorisme, si vous voulez, mais pas haïku, s'il vous plaît, gardons un sens au mot.
Et en tant qu'aphorisme, très beau. Assez zen...
berlol, merci pour la précision : peut-être qu'il manquait un slash/saut de ligne pour en faire un haïku (de toutes façons j'ai cru comprendre que les règles du haïku, par exemple celle de la présence d'un mot de saison, étaient souvent transgressées)
René Audet, merci pour votre réaction rapide, qui me permet de découvrir votre blog : L'épée du soleil (Calvino encore, un excellent "point de référence mobile"!)
J'ai simplement reproduit ce que j'ai entendu à France Culture SVP, ce n'était pas une thèse de doctorat mon post, sinon j'eusse fait référence à Jacottet,Bonnefoy,Etiemble,Roubaud que sais-je encore je sais bien que ce que j'ai reproduit n'est en aucun cas un haiku.Peut être eussé-je du resté muet comme une carpe. Plus zen. Mais l'aphorisme, l'apophtegme si vous préférez cher Berlol, m'a semblé superbe. Sans rancune
Berlol, ce n'est pas sympa d'essayer de transformer mes commentateurs en carpes ! Cairo, ne le prend pas mal, Berlol enseigne à l'étranger notre belle langue et tient à ses nuances ... pas de blâme, comme dit le Yi King ?!
Pas mal pris; au contraire, content de la précision, je n'aurais pas osé critiquer la radio d'Etat; moi même je vous conseille pour les francophones uniquement un livre que j'ai lu il y a longtemps pour vous mettre au parfum Gallimard (Paris) , 1971.
PAZ O., ROUBAUD J., SANGUINETI E. et TOMLISON C.. Renga.
D'accord avec vous, Cairo, la phrase est superbe. Un raccourci lapidaire très bien balancé et où miroite tout un fond culturel.
Je ne reprenais que l'emploi trop souvent erroné de "haïku". Ça n'allait pas sans le dire. Pardon.