lignes de fuite

Commentaires

1. Le dimanche 4 novembre 2007, 07:44 par didier da silva

Ah ! Voilà une phrase bien réconfortante ; on pourrait en faire une devise.
(bonjour, christine)
Sinon j'ai lu il y a trois jours l'Autoportrait d'Edouard Levé, parce que les extraits que vous aviez mis ici me plaisaient et : nom d'un chien, très beau texte. Je regrette seulement de le découvrir maintenant, j'aurais aimé le recommander sans craindre qu'on me reproche une curiosité morbide. Qu'importe, si celle-ci m'a poussé aussi à le lire, le livre vaut infiniment mieux qu'elle...

2. Le dimanche 4 novembre 2007, 09:28 par brigetoun

réconfortante ? pas certaine du tout

3. Le dimanche 4 novembre 2007, 11:56 par m sonnet

réconfortant, bien d'accord, tout à fait rassurant même
merci, ça aide au dimanche

4. Le dimanche 4 novembre 2007, 12:40 par cgat

pour ma part je la trouve aussi très réconfortante, cette affirmation de Michaux : il en est d'ailleurs plusieurs, de citations de Michaux, qui me sont au quotidien comme des devises, des mantras ou des consolations

et je suis heureuse d'avoir donné envie de lire Autoportrait : c'est en effet un très beau texte

5. Le dimanche 4 novembre 2007, 19:48 par PhA

Il y a la sottise de te montrer.
Il y a aussi (surtout ?) leur incapacité à te voir.

6. Le lundi 5 novembre 2007, 05:17 par Berlol

Mais qui est ce "ils" auquel nous donnons tous du sens en y incluant les autres, y compris les autres lecteurs d'ici ?
Une devise ? Bof...
Retournons-là, pour y voir plus clair :
"Même si tu as eu l'intelligence de te cacher, fais attention, ils te voient" !
(C'est plus près de notre quotidien, non ?)

7. Le lundi 5 novembre 2007, 12:40 par cgat

j'aime bien aussi cette version là, même si le paradoxe y est perdu !

plus qu'une devise, un réconfort pour tous les moments où je regrette d'avoir montré ce que j'"aurais préféré ne pas" montrer (là encore, heureux homme si cela ne t'arrive jamais!) : et si je parlais de mantra c'est que certaines citations (comme celle-ci) me sont, formulées intérieurement dans ces moments-là, une protection inestimable

davantage que le "ils" c'est sans-doute ici le "te" qui est intéressant : ce "ils ne te voient pas" me plait car il est suffisamment elliptique pour signifier "ils te voient sans te voir", "ils ne voient mais mal", "ils ne voient qu'une partie de toi", "ils ne peuvent voir tous tes toi", "ils te regardent mais ne te voient pas", "ils voient quelqu'un mais pas toi", "ils ne peuvent pas te voir", "ils croient te voir", etc. etc.

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