prix de Sainte-Catherine-sur-mer
Par cgat le vendredi 16 novembre 2007, 01:18 - édition - Lien permanent
Le prix du Roman France Télévisions, l’un des derniers prix de cette rentrée, a été attribué hier à Olivier Adam, qui avait déjà reçu le Premier prix, pour À l'abri de rien (L'Olivier).
Quant au prix de Sainte-Catherine-sur-mer, il reviendra (peut-être) à Christophe Donner.
Et, en prime, la vidéo de la remise du Prix Wepler à Olivia Rosenthal et Louise Desbrusses, lundi dernier.
Commentaires
Il faudrait proposer à Léo Scheer d'instaurer des prix pour les interventions radios des écrivains en période de prix (et d'en faire une dépêche AFP, cela va sans dire). Je propose pour ma part :
— Prix Jenb'® de l'intervention radio la plus pathétique et consternante : Christophe Donner, mercredi matin sur France Inter ;
— Prix Jenb'® de l'intervention radio la plus sympathique et réjouissante, témoignant d'un détachement salutaire par rapport aux-dits prix : Daniel Pennac, ce matin sur France Culture.
pour l'intervention de Christophe Donner j'aurais plutôt vu un prix du pathétique, dans tous les sens du mot. Avec un peu de perversité j'étais presque tentée de le lire
ravie de voir que je ne suis pas la seule à être allergique au discours de Christophe Donner (dont, par ailleurs, j'ai pu apprécier certains livres - mais je n'ai pas encore lu le dernier)
Il aurait fallu que je fasse les choses dans l'autre sens : que j'aie lu au moins un de ses livres avant de l'entendre parler. Là je crois que c'est définitif, en effet : une allergie. J'arriverai je pense à survivre sans avoir jamais lu une seule ligne de ce triste clown. (Pour un peu, j'irai jusqu'à enlever le ‘l’ et le ‘w’ du dernier mot...)
Sur Christophe Donner : je n'ai pas entendu l'interview, pas lu le dernier livre, mais je me rappelle avoir pris beaucoup de plaisir à lire "L'esprit de vengeance" ou "Les maisons", et d'autres encore. Ne confondons pas trop vite les écrits et leurs auteurs dans une même opprobre. Ni l'inverse. Je n'arrive pas à trouver antipathique Marc Lévy, par exemple.
Daniel Pennac, critiqué actuellement par des esprits forts, est l'auteur du courageux "Le service militaire, au service de qui ?", paru en 1973 dans la célèbre collection "Combats" (au Seuil) dirigée par Claude Durand.
Il est également le préfacier du prochain "Dictionnaire des littératures policières", dirigé par Claude Mesplède, et qui sortira le 20 novembre en librairie... en même temps que les fonctionnaires dans la rue. Les policiers en font aussi partie, après tout !
Vous avez raison, didier, il ne faut pas confondre les hommes et leurs textes, mais il est vrai aussi qu'il peut y avoir une sorte de blocage à l'idée de lire quelqu'un qu'on a d'abord vu ou entendu et trouvé très antipathique : c'est l'un des méfaits de la société du spectacle !
J'aime bien Daniel Pennac, moi aussi : j'ajouterai que ses "Malaussène" étaient d'excellents romans policiers