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À propos de Facebook encore, j’ai reçu ce lien vers un blog surprenant dont l'auteur publie, par paire, les photos de couples déclarés sur Facebook :

Toutes les photos sont issues de profils publics du réseau France de Facebook. Les couples choisis sur ce blog annoncent sur leur page qu'ils sont « in a relationship with » leur partenaire.
Si vous regrettez votre exhibitionnisme, ne souhaitez pas vivre dans un monde orwellien et exigez de ne pas apparaître sur cette page, laissez un commentaire ou envoyez un mail.
In a relationship

À rapprocher de l'anecdote racontée par Christine Rosen :

Je connais une jeune femme – séduisante, intelligente, distinguée – qui, comme beaucoup d’autres à vingt ans, s’est inscrite sur Facebook comme étudiante à l’ouverture du site. Quand elle s’est fiancée, elle et son compagnon ont mis à jour leur profil pour annoncer la nouvelle et leurs amis ont déposé des messages de félicitation sur leurs « Murs ». Mais par la suite ils ont rompu leurs fiançailles. Et une drôle de chose arriva. Bien qu’elle ait déjà prévenu quelques amis et parents, son ex décida d’officialiser la nouvelle d’une façon très contemporaine : il changea son statut sur son profil Facebook de « Fiancé » à « Célibataire ». Facebook généra immédiatement un flux d’actualité visible par tous les membres de leurs réseaux annonçant que « Mr.X et Mlle.Y ne sont plus en couple », accompagné d’une petite icône de cœur brisé. Quand j’ai demandé à la jeune fille comment elle avait vécu cet évènement, elle avoua que bien qu’elle se soit faite à l’idée que ses proches finissent par apprendre la nouvelle, elle avait été assez déconcertée par le fait que tout le monde soit instantanément au courant ; et comme le message venait de Facebook et non d’un échange en face-à-face à son initiative, la rupture était coupée de son contexte – dont il ne restait qu’une utilitaire mention de la date et ce petit cœur brisé ridicule.
Christine Rosen, « Amitiés virtuelles et nouveau narcissisme »

la suite : Francis Pisani, « Guerre des données/2 - Facebook contre Plaxo »