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« Au départ, mon travail c’est la peur de la chute. Par la suite c’est devenu l’art de la chute. Comment tomber sans se faire mal. »

Louise Bourgeois, née à Paris en 1911, est une très vieille dame jeune et facétieuse, d’une intense fragilité et d’une force immense, animée par une angoisse insurmontable et un humour dévastateur : ses créations, hybrides et diverses, témoignent de ces tensions entre des pôles opposés.

« Dans mon art, je suis l'assassin. Je ressens le supplice de l'assassin, celui qui doit vivre avec sa conscience. Comme artiste, je suis un être puissant. Au quotidien, je suis comme une souris derrière le calorifère. »

Comme je ne suis décidément pas une blogueuse sérieuse ni organisée, je visite les expositions à la dernière minute quand tout le monde les a déjà vues et commentées ! Je vous invite donc à lire les billets très complets de Lunettes rouges, Valclair, Fuligineuse, etc. Si vous êtes encore plus lent que moi, il vous reste tout de même encore une semaine (jusqu’au 2 juin) pour voir la très belle exposition Louise Bourgeois à Beaubourg.

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Inévitable, la photo avec « Fillette » de Robert Mapplethorpe (1982)

À voir aussi en ligne la bande-annonce de l'expo, les vidéos du dossier Arte et un article de Catherine-Alice Palagret sur « Maman ».