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Hokusai est également à l'origine du terme « manga », pour désigner ses carnets de croquis sur le vif.

« La Mangwa, cette profusion d’images, cette avalanche de dessins, cette débauche de crayonnages, ces quinze cahiers où les croquis se pressent sur les feuillets, comme les œufs de la ponte des vers à soie sur une feuille de papier, une œuvre qui n’a pas de pareille chez aucun peintre de l’Occident ! La Mangwa, ces milliers de reproductions fiévreuses de ce qui est sur la terre, dans le ciel, sous l’eau, ces magiques instantanés de l’action, du mouvement, de la vie remuante de l’humanité et de l’animalité, enfin, cette espèce de délire sur le papier du grand fou de dessin de là-bas ! » écrit à leur sujet Edmond de Goncourt, dans Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle (Flammarion, Paris, 1896, p. 96)

on peut voir en ligne de nombreuses « images dérisoires » des recueils de dessins d’Hokusai :
- une collection très complète (mais des légendes en japonais)
- Manga 1
- Manga 10