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Je m’appelle Chloé Delaume. Je suis un personnage de fiction. (…)

Si j’avais la notice, ce me serait utile, un peu comme pour la vie. Pourquoi s’écrire en Je si ce n’est pour que la vie se mêle à l'écriture de façon renouvelée, si possible inédite. Pourquoi s’écrire en Je, et pas en marquise qui bien sûr, ça va de soi, sortirait à cinq heures.

S’écrire, non pas à nu, mais parfaitement à vif, sans le tissu soyeux de la fiction classique, sans les transferts, les masques et tous les ornements qui rendent plus confortables tant le pacte d’écriture que celui de lecture.

De retour de Cerisy, Chloé Delaume a mis en ligne sa communication sur le thème de l’autofiction, « S’écrire mode d’emploi » (qui est aussi disponible chez publie.net)

Dans la foulée, elle a aussi entrepris d’ajouter sur son site extraits et lectures de chacun de ses livres ... une bonne façon de les découvrir si vous avez la chance de ne pas les avoir lus encore :
- Les Mouflettes d'Atropos (Farrago, 2000)
- Le Cri du Sablier (Farrago ; Léo Scheer, 2001)
- Mes week-ends sont pires que les vôtres (Néant, 2001)
- La Vanité des Somnambules (Farrago ; Léo Scheer, 2003)
- Corpus Simsi (Léo Scheer, 2003)
- Certainement pas (Verticales, 2004)
- Les juins ont tous la même peau (La Chasse au Snark, 2005)
- J'habite dans la télévision (Verticales, 2006)

… et peut-être d’autres à venir : à suivre sur son blog Remarques & Cie, à propos duquel elle dit à Cerisy « Dans mon laboratoire, il y a une fenêtre qui l’ouvre sur le monde ».