Faut-il lire vite ou lire lentement ?

Ce débat entre Berlol et Didier da Silva (par billets et commentaires successifs, et ne sachant où commenter, à mon tour j'ajoute un billet en forme de commentaire) m’amuse, car nous avions eu jadis cette même discussion à propos des idiorrythmes de lecture avec Berlol, qui lit trop lentement à mon goût ; j’ai moi-aussi gardé de l’enfance le goût de lire vite et d’« avaler les pages par centaines, dans une sorte de fièvre ou d’hallucination » ; la lecture plus lente, fragmentaire, m'est trop souvent imposée par l'impossibilité de dégager des plages de liberté, mais si j'ai le choix je la réserve à la relecture ... ou aux livres que je n'aime pas.