les nuages qui passent
Par cgat le vendredi 14 novembre 2008, 12:15 - écrivains - Lien permanent
La police est si bien faite
à Paris
qu'il y a encore peut-être
par ici
des petits voyous
pas beaucoup.On y brûle des autos
on y pique des vélosmais il n'y a plus foule
de voleurs de poules.François Caradec, Les Nuages de Paris (Maurice Nadeau, 2007)
L’oulipien François Caradec, né à Quimper en 1924, est mort hier à Paris, à l'âge de 84 ans.
::: « Caradec
s’est carapaté »
::: « François
Caradec est mort »
::: « François
Caradec n'est plus »
::: « François
Caradec »
::: « …
oulipien occasionnel, Papou itou, régent du Collège de Pataphysique,
isidoreducassien… »
::: « Je
n'ai pas été violé par une boulangère (entretien avec François Caradec)
»
::: « Un
pataphysicien s'éteint »
(Berlol va encore dire que ce n'est pas le rôle de ligne de fuite que de centripèter, mais tant pis, cette nouvelle m'attriste ... et puis centripèter, pour des lignes de fuite, c'est une sorte de rébellion)
Commentaires
et j'y trouve une nouvelle qui me navre
mais il n'y a plus de poules
des voleurs de foule
ne pas oublier la biographie de Lautréamont qui reste un des plus beaux chemins d'amitié vers Isidore, et celle de Raymond Roussel sans quoi on serait resté au bord...
Sans tripe est-on en chœur ou en corps?
Et vive Caradec!
(épée à son arme)