un petit parasol et une paille
Par cgat le samedi 6 décembre 2008, 01:50 - écrivains - Lien permanent
Un roman n’est jamais qu’un banal dictionnaire secoué avec adresse et non sans frime dans lequel l’écrivain ne fait encore que planter un petit parasol et une paille.
Éric Chevillard, L’autofictif, 406, jeudi 4 décembre
La saison 1 de L’autofictif d'Éric Chevillard, publiée par L'Arbre vengeur, sera le 20 janvier chez vos librairies ... qu'on se le dise !
« En septembre 2007, sans autre intention que de me distraire d’un
roman en cours d’écriture, j’ai ouvert un blog, quel vilain mot, j’ai donc
ouvert un vilain blog et je lui ai donné un vilain titre, plutôt par dérision
envers le genre complaisant de l’autofiction qui excite depuis longtemps ma
mauvaise ironie.
Rapidement j’ai pris goût, et même un goût extrême, à cet exercice quotidien
d’intervention dans le deuxième monde que constitue aujourd’hui Internet et à
ces petites écritures absolument libres de toute injonction. » dit
l'écrivain.
Commentaires
certainement goûteux, mais je crois que j'en resterai au plaisir de la découverte quotidienne
Une bonne nouvelle pour l'autre monde (celui qui ignore l'Internet).
L'écrivain a-t-il ajouté d'autres commentaires?
Comme tu dis, Didier.
C'est bien d'avoir pu lire un livre en train de s'écrire, depuis le début, par-dessus l'épaule de l'auteur à son clavier.
Je ne vois pas bien l'intérêt de publier un texte disponible sur Internet. Ce sont des phrases courtes, faites précisément pour l'écriture du Net...
Je comprends la démarche pour un roman, pas idéal à lire sur écran, mais pour l'expérience de Chevillard, je ne suis pas convaincue...
Je suis quant à moi impatient de faire le point sur cette année de lecture en ayant l'ensemble sur papier !