basse saison
Par cgat le vendredi 7 novembre 2008, 01:43 - édition - Lien permanent
Je ne sais pas vous, mais moi l’attribution des prix littéraires ne me passionne pas excessivement cet automne : le blog Prix-littéraires permet de suivre tout de même ...
Après le Femina à Jean-Louis Fournier pour Où on va papa ? (Stock) et le Médicis à Jean-Marie Blas de Roblès pour Là ou les tigres sont chez eux (Zulma), le prix de Flore a été décerné aujourd’hui à un livre que j’ai lu, La meilleure part des hommes (Gallimard) de Tristan Garcia ; chose amusante, en 1999 le prix de Flore avait été attribué à l’un de ses « personnages », Guillaume Dustan.
Le Goncourt sera attribué lundi 10 novembre, de même que le Renaudot, et le prix Décembre le 12 novembre. Pour le Prix Wepler-Fondation La Poste, dont la sélection est plus intéressante, il faudra attendre le 24 novembre.
Commentaires
oui les prix (que je n'ai de toutes façons jamais suivis avec intérêt) ont fort à faire cette année pour qu'on les repère dans l'actualité qui nous vient.
Par contre, tentée par le livre cité hier, et avant même de vous lire. Le chercher la semaine prochaine
J'ai lu livre de Tristan Garcia. Enfin, je n'ai pas pu aller jusqu'au bout, tellement je m'y suis ennuyée. Il parle d"un monde qui pour moi n'a aucun d'intérêt et ce jeune homme qui se targue de parler d'une époque qu'il n'a pas connue ferait bien de faire attention aux anachronismes. Ça m'a énormément gênée.
un de mes chats préférés de tout la création, merci
de toute la création, je voulais écrire, sorry
Est-ce moi ou la sélection du Wepler est toujours plus intéressante ? (C'est vrai aussi que je suis les autres d'assez loin.) (Et c'est vrai aussi, Brigetoun, que le livre cité hier mérite qu'on aille le chercher !)
en effet, la sélection (j'aurais du mal à choisir entre les quatre que j'ai lu) ET les lauréats du Wepler, je dirais, la liste (Volodine, Pagès, Beinstingel, Chevillard, Bon, Marienské, Rosenthal, Desbrusses, etc.) là :
http://pagesperso-orange.fr/labyrin...
j'aime beaucoup aussi le chat d'Hiroshige ... et je trouve que cette estampe et la couverture du livre de Didier da Silva, chat blanc-chat noir, se répondent
(en parlant de réponse, le silence infini des commentaires suivant mon billet le concernant l'attriste : un petit effort les silencieux !)
attriste ! tout de suite les grands mots ! Je ne peux pas militer pour l'imperceptible et m'en plaindre.
oups ! désolée pour le contresens
j'ouvre mon dictionnaire des antonymes : réjouit ? amuse ? désopile ? (ré)conforte ? divertit ? met en joie ? ravit ? autre ?
Mon coeur balance. Ecoutez, le plus simple, c'est que je vous fournisse un modèle pour le commentaire idéal :
"Merci pour ces mots qui ont changé ma vie. Où peut-on commander ce livre en gros ? On aimerait l'offrir à la terre entière. L'auteur semble en outre très beau garçon. L'espoir renaît !"
voilà ! c'est exactement ça ! (très beau garçon en effet)
et quelle évidence ! quelle justesse dans le commentaire !
mesdames et messieurs mes commentateurs prenez-en de la graine : voilà comment il faut parler aux auteurs, qui sont des êtres délicats et sensibles
Si les commentateurs restent cois, c'est bien bien sûr qu'ils sont muets d'admiration - donnant ainsi à l'auteur l'occasion de nous gratifier d'un commentaire sans paroles mais bien parlant tout de même : j'aime beaucoup les coups de pied de cette jeune fille dans le désert (comment donc s'appellent ces plantes du Far-West balayées par les vent ?)
Des buissons d'amarante.
Des buissons d'amarante ?
...
Merci Didier - et bon vent !
vraiment, d'amarante ? sans rire ...
je suis nulle en plantes, mais amarante m'évoquait plutôt (au-delà d'une ambiance arlequin, Didier) des fleurs rouges que des buissons volants
si si, sans rire, d'amarante. D'amarante blanche (amaranthus albus), même, apparemment.
Et quand il y en a plusieurs et que les éléments s'en mêlent, c'est encore plus surprenant :
http://fr.youtube.com/watch?v=UHL1M...